domingo, 24 de noviembre de 2013

CANADA: Trois événements et un appel du Front féministe prolétarien


 
 
 

Montréal: Assemblée ouverte du Mouvement révolutionnaire ouvrier (MRO)

Samedi 23 novembre à 13h
2633, rue Ontario Est à Montréal (métro Frontenac)

Les poings rouges vont se lever!

Le MRO (Mouvement révolutionnaire ouvrier) regroupe des ouvriers, travailleurs et travailleuses dans les différentes industries de la grande région de Montréal. Il regroupe aussi des travailleurs maintenant retraitéEs, d’autres prolétaires dits «inactifs» de même que des jeunes prolétaires qui sont actuellement en apprentissage dans les écoles de métiers. Tous et toutes veulent unir leurs efforts pour lutter en commun pour construire dans les usines, sur les chantiers, dans les entrepôts, les commerces, les «grandes usines à service» et autres milieux de travail où notre classe est exploitée, une organisation large et solidaire de combat contre le capitalisme.
Le MRO n’est pas un syndicat. Le MRO n’est pas un parti politique. Le MRO est une organisation politique de masse dont le but est de rassembler, sous la forme d’une puissante organisation de classe, un large bloc d’ouvriers et d’ouvrières anticapitalistes.
Une invitation pour tous les travailleurs et travailleuses!
Demandez la plateforme du MRO: mro@pcr-rcp.ca
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Montréal: Sit-in devant le consulat du Maroc

Le Regroupement des Marocains démocrates et progressistes au Nord d’Amérique organise un sit-in qui coïncide avec la visite royale aux États-Unis, devant le consulat du Maroc à Montréal le dimanche 24 novembre 2013 à 12h00, pour dénoncer la répression des soulèvements populaires par le régime réactionnaire marocain, soutenir les mouvements protestataires au Maroc et demander la libération immédiate de tous les détenus politiques du peuple marocain. Le consulat du Maroc est situé au 2192, boul. René-Lévesque Ouest, près des stations de métro Atwater et Georges-Vanier.
Gloire et immortalité aux martyrs des classes exploitées!
Honte et déshonneur pour les ennemis des peuples!
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[EN] Toronto: Communist School is back this fall!

Lesson 2 is a read-out-loud and discussion of two documents on mass work: Revolutionary Attitude and Combat Liberalism.
Where: 563 Spadina Ave, Room 100
* wheelchair accessible via Bancroft Ave.

When: November 24, Sunday, 4-6PM
Childcare available on site. Refreshments will be served.
Fall Communist School is a biweekly educational initiative hosted by the Revolutionary Student Movement – Toronto. Lesson 3 is on Revolutionary International Movement’s document “Long Live Marxism-Leninism, Maoism!” on December 8th, 4-6PM.
If you would like to help out in the organizing of communist school, let us know! Believe it or not, it’s just as fun, if not, even more fun, than attending the school itself!
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UN APPEL DU FRONT FÉMINISTE PROLÉTARIEN ET RÉVOLUTIONNAIRE DE MONTRÉAL:

Nous avons besoin du féminisme prolétarien pour lutter!

Les 30 novembre et 1er décembre prochains se tiendra à Montréal la première conférence pour un Mouvement féministe prolétarien.
Ce mouvement que nous appelons à développer, c’est l’ensemble dynamique formé par une multitude de groupes et de collectifs, unis derrière les mêmes principes et objectifs de lutte.
À l’occasion de cette première conférence, nous invitons les travailleuses de tous âges et de toutes origines, les femmes autochtones, les femmes sans emploi ou étudiantes à faibles revenus, les femmes transgenres s’identifiant comme prolétaires à discuter et à se prononcer sur un projet de manifeste qui servira de point d’unité pour la création de groupes féministes prolétariens partout au Canada, que ce soit sur une base de quartier, de ville ou de région.
Nous croyons qu’il y a, aujourd’hui, nécessité de regrouper et d’unir les femmes du prolétariat et leurs alliées en reconnaissant la réalité des classes et ce faisant, la nécessité de lier la lutte pour la libération des femmes à celle contre l’exploitation capitaliste et impérialiste.

Tel est le sens du féminisme prolétarien.

Que ce soit sur le débat actuel de projet de Charte de la laïcité au Québec, ou encore sur la question de l’exploitation sexuelle ou de la prostitution; que ce soit l’élection récente au Canada de femmes premières ministres à la tête des plus riches provinces du pays, pendant qu’il y a de plus en plus de femmes qui basculent dans la pauvreté, les faits nous rattrapent: il y a des réalités profondément différentes entre les femmes, qui déterminent des volontés inégales à vouloir lutter, dans un sens ou dans l’autre, pour changer complètement les choses.
C’est d’abord cette volonté qui doit nous unir, de lutter jusqu’au bout pour la libération de toutes les femmes et particulièrement, des plus exploitées et opprimées d’entre elles. En ce moment, il n’existe plus de mouvement féministe réel sur le terrain politique. Depuis 20 ans, le féminisme a surtout existé dans les services, les groupes de lobbys, les milieux institutionnels, universitaires et petits-bourgeois, très peu dans la lutte. Pour reprendre les mots de la sociologue américaine Barbara Epstein: «Le féminisme aujourd’hui est plus une idée qu’un mouvement auquel il manque désormais la qualité d’être visionnaire.»
Et c’est précisément parce que ce féminisme «historique», voulant que toutes les femmes s’unissent sans égard à autre chose qu’à leur condition de femmes, a donné tout ce qu’il pouvait, que nous appelons à créer un mouvement nouveau, en phase avec la multiple réalité des femmes dans le monde impérialiste d’aujourd’hui, en phase avec la réalité capitaliste dans un pays riche comme le Canada…

…qui faut-il le rappeler, est un pays impérialiste,

  • où les femmes autochtones, plus que quiconque, continuent à vivre dans des conditions innommables et se font tuer chaque jour dans l’indifférence générale;
  • qui appuie et participe à des guerres injustes de domination impérialiste;
  • où fleurissent des compagnies qui exploitent ici et ailleurs, qui détruisent et tuent chaque jour, forçant des centaines de millions de femmes à l’exil, transformant profondément leur vie et celles de leur famille;
  • où la crise économique mondiale accentue la vulnérabilité des plus pauvres, où les femmes se retrouvent en grande majorité: majoritaires au salaire minimum, majoritaires dans les emplois à temps partiel, majoritaires comme cheffes de famille monoparentale…
  • où les maigres acquis sociaux en logement, dans l’éducation ou la santé sont constamment attaqués, fragilisant toujours davantage la condition des femmes, particulièrement celles qui sont handicapées, âgées ou mères seules.
  • où la prostitution, l’exploitation et le trafic sexuels sont banalisés (une «industrie comme une autre»);
  • où la violence contre les femmes (qu’elle soit verbale, physique, psychologique) fait partie de la vie quotidienne;
  • où le sexisme s’affiche à pleines pages dans les journaux, dans la publicité, les médias, à la télé;
  • où la réalité sociale, même si elle devient plus complexe, continue d’opposer la classe qui possède tout à celle qui n’a rien;
  • où la classe qui nous exploite comprend aussi des femmes, qui sont à la tête de partis politiques, de gouvernements ou d’empires financiers comme Walmart, la Banque Laurentienne, la Financière Sunlife, la Fédération des chambres de commerce, le mouvement Desjardins.
Visiblement rien ne change pour les femmes prolétaires, même en remplaçant les exploiteurs par des exploiteuses…
Pour nous, qui défendons le féminisme prolétarien, la lutte pour la libération des femmes est donc indissociable de la lutte politique générale contre le capitalisme et pour le pouvoir populaire c’est-à-dire le pouvoir aux prolétaires. L’un ne va pas sans l’autre. Mais l’un a aussi besoin de l’autre!
Les organisations révolutionnaires ou anti-capitalistes ne peuvent se passer de la participation des femmes prolétaires dans la lutte pour transformer la société. Si on veut lutter pour une société socialiste, égalitaire et libre d’exploitation, ce sont elles qui seront aux premières loges!
De la même façon, un mouvement féministe, même prolétarien, ne peut espérer transformer la société, sans participer lui-même de plain-pied à la construction d’un mouvement révolutionnaire de combat contre le capitalisme.

Un lieu d’éducation, d’organisation et de lutte

Pour que ces femmes participent au projet révolutionnaire, elles ont besoin de lieux d’organisation qui leur ressemblent, non seulement pour se transformer elles-mêmes par la lutte, mais pour prendre les moyens afin que cessent les comportements sexistes ou oppresseurs autour d’elles. Des lieux où elles se sentent libres de s’exprimer sur l’oppression ou la violence dont elles sont victimes, où elles peuvent apprendre à s’affirmer, à discuter de politique et à lutter d’égale à égale.
Les femmes doivent défendre leur droit à s’affirmer, à lutter, à participer pleinement, à s’organiser et à développer leur leadership dans la lutte. C’est aussi l’objectif du mouvement féministe prolétarien que nous invitons à créer.

À l’occasion de la Conférence, nous appellerons à l’unité autour du MANIFESTE POUR UN MOUVEMENT FÉMINISTE PROLÉTARIEN.

Nous travaillerons aussi à constituer de nouveaux fronts, groupes ou collectifs féministes prolétariens:

  • qui mobiliseront dans une perspective ouvertement anti-capitaliste et de classe, les femmes prolétaires de toutes origines, les minorités sexuelles et toute militante adhérant à l’objectif de lutte contre toutes les oppressions spécifiques de genre, de sexe et de race;
  • qui développeront par l’enquête et la discussion, les revendications répondant aux aspirations spécifiques des femmes dans leur milieu;
  • qui lutteront par l’action politique (manifestations, appels, marches, actions de toutes sortes) contre toute attaque aux droits des femmes dans une perspective de classe;
  • qui s’éduqueront à la lutte politique générale en participant activement, en appuyant, en s’alliant ou en s’impliquant avec les organisations politiques qui défendent le féminisme prolétarien et qui luttent contre le capitalisme et pour une société nouvelle;
  • qui mèneront la lutte pour que le féminisme prolétarien et son programme de libération des femmes, soient reconnus comme des parts essentielles du programme général de lutte politique des organisations révolutionnaires vouées à combattre le capitalisme;
  • qui se donneront pour objectif, le 8 mars prochain, d’initier des manifestations ou actions soulignant la Journée internationale des femmes ou de mobiliser en grand nombre à celles déjà prévues, afin de rendre le plus visible possible, le féminisme prolétarien en marche!

C’est un rendez-vous pour la première conférence pour un MOUVEMENT FÉMINISTE PROLÉTARIEN
les samedi 30 novembre
et dimanche 1er décembre 2013 à Montréal

Une invitation du Front féministe prolétarien et révolutionnaire de Montréal,
en collaboration avec des militantes du Parti communiste révolutionnaire
Novembre 2013
Pour plus de détails, contactez ledrapeaurouge@yahoo.ca ou laissez un message à la Maison Norman Bethune au 514 563-1487

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